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SIHH Lange & Söhne Triple Split

Dès l’entrée de son stand au Salon International de la Haute Horlogerie, Lange & Söhne nous plonge au cœur du mouvement de sa nouvelle pièce d’exception, qui nous accueille en format géant. Cette nouvelle pièce nous tourne ostensiblement le dos, non par coquetterie, pour retarder le moment de la découverte, tout au contraire…

Mais pourquoi diable Lange & Söhne a choisi d’accueillir le public en montrant non le cadran de la pièce d’exception que la marque dévoile avec une rigueur toute teutonne lors de chaque édition du SIHH, mais le dos de sa nouvelle Triple Split.

La raison, comme l’explique Wilhelm Schmit, le mouvement de la Double Split (2004) – le seul chronographe capable d’enregistrer des temps comparatifs sur une durée de 30 minutes – était réputé pour être le plus beau jamais réalisé par la maison. Avec le Triple Split, la maison de Glashütte s’offre une nouvelle prouesse technique et un mouvement encore plus exceptionnelLe chronographe Triple Split offre la particularité exceptionnelle de permettre la mesure comparative de plusieurs chronométrages sur une plage de temps de 12 heures, grâce à trois aiguilles rattrapantes qui comptabilisent les temps intermédiaires sur un compteur des minutes et un compteur des heures à rattrapante. La maison ne s’est pas contentée « d’ajouter une aiguille » et il a fallu mettre au point un nouveau mouvement.

Cette fonctionnalité étend l’usage du chronographe à rattrapante, en autorisant la mesure des écarts de performance entre deux concurrents même sur une épreuve longue, ou même comparer deux événements successifs d’une durée longue (par exemple deux trajets, un aller et un retour). Autre exemple cité par Lange & Söhne pour illustrer la démultiplication des usages liés à cette innovation, l’addition des chronos réalisés par un concurrent dans les différentes disciplines d’une course longue, comme un ironman (en conservant la possibilité d’enregistrer des temps intermédiaires). Ce chronographe est équipée d’une fonction de remise à zéro instantanée (Flyback).

A noter, la réserve de marche du Triple Split est de 55 heures (considérant que le chrono est activé).

SIHH 2018 : Girard-Perregaux Répétition Minutes Tri-Axial Tourbillon

C’est une pièce impressionnante que nous a présenté Girard-Perregaux à l’occasion du Salon International de la Haute Horlogerie. C’est l’une des rares pièces à répétition minutes de l’année et elle est couplée à une autre complication, un tourbillon sur trois axes, le tout architecturé avec beaucoup de modernité.

Voilà une pièce qui ne laisse pas indifférent. Si elle combine des complications que l’on peut classer parmi les belles complications du répertoire horloger (une répétition minutes et un tourbillon, qui présente la particularité de graviter sur trois axes), cette pièces squelettée affiche une modernité dans l’esthétique qui en fait un garde-temps temps contemporain. Une boîte en titane (métal retenu pour ses propriétés acoustiques), deux disques transparents, légèrement fumés pour l’indication des heures et des minutes composent un tableau à la fois complexe et dépouillé, structuré par une flèche à deux têtes traitée PVD noir, qui soutient les deux cadrans et rappelle les célèbres trois ponts d’or de l’Esmeralda, qui signent la personnalité de la maison depuis 1860.

Pourquoi un tourbillon sur 3 axes ? Cette construction spécifique permet d’améliorer la précision chronométrique de la montre. Chacun des 3 axes présente une vitesse de rotation différente : 2 minutes pour le premier, 1 minute pour le deuxième et 30 secondes pour le dernier, ce qui leur permet de compenser les écarts induits par les différentes position du poignet (et donc d’échapper aux effets de la gravité).

Les éditions du Salon de la Haute Horlogerie se suivent et ne se ressemblent pas, preuve que ce secteur évolue, avec pour objectif de s’adapter aux attentes des amateurs de belle horlogerie.

Et il apparaît que ce cercle élitiste ait vocation à s’élargir, comme l’indique la stratégie de communication du salon, plus ouverte vers le grand public, mais surtout celle de plusieurs grandes maisons, désireuses de se rendre plus accessibles, qui positionnent sur un marché un plein essor, la montre “sport-chic” polyvalente… de préférence un brin vintage et bien ancrée dans l’histoire des marques. De quoi pimenter notre quotidien, en y mettant un peu d’aventure et de personnalité.

La lancement de la ligne Polaris chez Jaeger-LeCoultre, le lifting de la Santos chez Cartier ou encore le lancement d’une nouvelle ligne « accessible » chez Vacheron-Constantin semblent confirmer cette tendance.

Avec des montres automatiques en acier, moins onéreuses, des systèmes de bracelets interchangeables sans outils, un design qui les rend faciles à porter en toutes circonstances, c’est un nouveau public qui peut toucher son rêve du doigt.

Chez Vacheron-Constantin, on a puisé l’adn de la Fiftysix dans les archives de la maison. Cette montre a pour ambition de séduire toute une nouvelle population d’amateurs, qui pourront s’offrir “une Vacheron” et tous les clins d’œil d’usage à la Croix de Malte à partir de 12 000 euros, un budget moins élevé que celui d’une pièce de la collection Overseas. « Le segment des montres sport et chic est en plein essor, confirme Christian Selmoni, Directeur Style & Patrimoine chez Vacheron Constantin. Quand on parle de montres sport, chic il y a une question pratique et quand on parle de complications, cela a du sens ».

Jaeger-LeCoultre fête son 185e anniversaire avec la nouvelle ligne Polaris. Cette collection très réussie, qui compte cinq modèles, reprend l’esprit d’une star de la fin des années 60, la Memovox Polaris, prisée par les collectionneurs. Un solide parrainage pour cette collection qui démarre à 6 700 euros. « La Polaris, c’est la montre sport chic, c'est un peu l’outil de tous les jours complète Lionel Favre, Directeur du Design Produit de Jaeger-LeCoultre. C’est pour cela que les complications que l’on trouve dans Polaris sont des complications utiles, à savoir le chronographe, la fonction Memovox et le Chronographe Worldtime, avec une lecture instantanée des heures du monde ».

Avec des lignes plus tendues, la Santos de Cartier, créée en 1904 pour l’aviateur Santos-Dumont fait peau neuve. La Santos fut l’une des premières montres bracelet du marché, et bien c’est encore sur ce point qu’elle innove, avec deux systèmes inédits. L’un permet de changer le bracelet en un seul geste, l’autre de retirer ou d’ajouter des maillons au bracelet soi-même. Un vrai argument, quand les montres de luxe s’achètent aussi sur internet...

La tendance sport chic, on connaît bien chez Audemars-Piguet. En 1972, la maison du Brassus lançait une montre de luxe en acier… au prix de l’or. Une pièce audacieuse dont le succès ne se dément pas et qui porte la rudesse de la Vallée de Joux aux plus extrêmes limites du raffinement. La maison ne cesse d’explorer à ce territoire dont elle a fait le terrain d’un jeu dont elle seule fixe les règles.

« Cette année, nous reprenons des moments clés de notre histoire horlogère » explique Olivier Audemars, membre du directoire d’Aurdemars-Piguet. « La Royal Oak a été la première des montres permettant d’associer robustesse et complexité. Nous continuons à exprimer cette tradition dans le domaine des mécanismes très compliqués avec un quantième perpétuel extrêmement plat ». Une prouesse technique, qui n’affecte en rien la robustesse de la montre.

En avance sur les évolutions du marché depuis trois ans - la maison avait misé avant tout le monde sur une offre horlogère accessible, Montblanc pousse le concept du sport chic un peu plus loin avec la 1858 Geosphere, une GMT originale que l’on peut porter sur une manchette en cuir vieilli. Une manière d’exprimer une personnalité corsetée dans le carcan du quotidien.

« Les univers dans lesquels on positionne nos lignes, comme la Geosphere 1858 avec l’exploration de la montagne, sont des univers qui font rêver. Il y a un côté émotionnel et ludique » explique Davide Cerrato, directeur de la Division Montres de Montblanc. « La Geosphere 1858 est une pièce très puissante avec un look vintage ». Cette montre à complication – elle indique les heures du monde sur ses deux hémisphères, en restant à la fois simple à utiliser et fidèle au positionnement prix de Montblanc. Une pièce donc Davide Cerrato semble satisfait (l’engouement marqué pour la montre en vitrine lui donne raison) : « c’est une montre avec un potentiel iconique d’un point de vue design. On pourrait penser que c’est une ré-interpétation alors qu’on l’a créée de A à Z ».

UNE NOUVELLE MONTRE DE PLONGÉE SIGNÉE LIP

Depuis deux ans, l’horloger bisontin Lip a fait un retour remarqué sur le marché avec un cocktail bien dosé de rééditions de ses modèles emblématiques, lancés à l’apogée de la gloire de la marque et portés par des français qui ont marqué leur temps et bien plus encore. Le Général de Gaulle (pour le modèle éponyme), l’Himalaya (lancée après l’expédition de Maurice Herzog, les « premiers 8000 »), la Nautic-Ski (adoubées par la fine fleur des aventuriers de la mer, l’équipe du commandant Cousteau et Eric Tabarly)… Lip a capitalisé sur ses icônes pour redorer son blason et le succès est au rendez-vous. Il est désormais temps d’agrandir la famille, avec une toute première montre conçue par SMB, qui a repris la marque.

Largement inspirée du boîtier de la Charles de Gaulle, de forme légèrement oblongue (diamètre 39 mm), cette montre de plongée a « tout d’une grande », pour moins de 400 euros, moyennant quelques petites concessions dont seuls les puristes s’offusqueront. Le verre, qui laisse également apparaître le mouvement est un verre minéral (et non un verre saphir), le bracelet est en métal chromé, mais la Sous-Marinier dispose d’un boîtier en acier 316L poli, d’un mouvement automatique (Miyota) et d’une d’une lunette tournante unidirectionnelle. A noter, et ceci n’a rien d’un détail tant cela traduit la philosophie de Lip, les jours de la semaines sont indiqués en… français. C’est assez rare pour être souligné !

La manufacture Jaeger-LeCoultre, qui met régulièrement à l’honneur les métiers rares dans ses collections, édite une série limitée de la Reverso Tribute Duoface sur un bracelet en cuir cordovan, réalisé par Casa Fagliano, maison argentine de tradition spécialisée dans les souliers et les bottes de polo depuis 1892. Un joli clin d’œil aux origines la Reverso.

Que ne ferait-on pas pour l’amour du sport ? Si on peut déplorer les débordements des amateurs de ballon rond, on ne peut que remercier les aficionados du polo. Il nous aura donné une montre pour laquelle le terme « iconique », souvent employé à tort et à travers, s’avère tout à fait approprié. La Reverso, créée en 1931, est dotée d’un bracelet réversible qui met son cadran à l’abri des chocs lors des matches de polo âprement disputés par les officiers anglais aux Indes.

Ces mêmes officiers importèrent ce sport dès la fin du XIXe siècle en Argentine, qui voit fleurir les clubs. La frénésie polo se répand comme une traînée de poudre au pays des gauchos. Dès 1892, le Hurlingham Club est créé dans la province de Buenos Aires, en référence au club britannique. C’est également l’année de la fondation d’une véritable institution, spécialisée dans les bottes et les équipements en cuir dédiés à la pratique de ce sport : la Casa Fagliano.

Une association logique donc, que les collectionneurs apprécieront. Editée à 100 exemplaires numérotés, cette montre en or rose offre deux visages. Côté face, elle présente un cadran soleillé gris, une indication des heures et des minutes ainsi qu’un petite seconde, côté pile, le cadran à la finition clous de Paris, comporte deux cadrans opalins pour l’indication d’un deuxième fuseau horaire avec un indicateur jour/nuit.

Ce cuir est rare et coûteux, car il réalisé à partir d’une partie très restreinte de la croupe d’un cheval percheron et nécessite plusieurs mois de tannage et de teinture (un savoir-faire que peu de tanneries maîtrisent). C’est également un cuir d’un très bel aspect qui présente des qualités exceptionnelles, tout à fait appréciables pour des bottes de polo (et des beaux souliers de façon générale). Très résistant, il est complètement imperméable et s’avère indifférent aux rayures et autres griffures qu’on peut leur infliger au quotidien.

Cette édition limitée à 100 pièces numérotées sera disponibles exclusivement dans les boutiques de la marque.

SIHH 2018: Piaget Altiplano Ultime Automatique 910P

La maison Piaget accompli une nouvelle prouesse dans un créneau sur lequel elle ne redoute guère la concurrence : celui de l’ultra-plat. Avec 4,30 mm d'épaisseur seulement, l'Altiplano Ultimate Automatic 910P est la montre automatique la plus plate au monde.

La quête de l’ultraplat est une véritable obsession pour la maison Piaget, déjà connue pour cette particularité dès le début du XXe siècle. La recherche de la perfection en ce domaine n’a jamais cessé et c’est en 1957 qu’est lancé un mouvement qui fera date. Avec ses 2 mm d’épaisseur, le calibre à remontage manuel 9P allait ouvrir la voie à une nouvelle forme d’élégance dans laquelle Piaget excelle sans discontinuer, sans se préoccuper du caprice des modes.

En 2014, la maison lançait une version très innovante de sa célèbre Altiplano. En fusionnant le boîtier et le mouvement (les composants du mouvement sont montés directement dans le boîtier qui se substitue à la platine), la maison gagne de précieux dixièmes de millimètres. En version à remontage manuel, l’Altiplano 900 P 38 mm affichait seulement 3,65 mm d’épaisseur. Cette Altiplano Ultimate Automatic, d’un diamètre de 41 mm, en promet 4,30 mm, et revendique ainsi le titre de montre automatique la plus plate du monde.

Ajoutons à cette prouesse technique l’attrait que ne cesse d’exercer cette montre d’une élégance rare, dont l’architecture témoigne d’une recherche d’épure minutieuse, qui met en valeur la travail de finition réalisé sur chacun de ses composants.

La maison Hermès abandonne Baselworld cette année et rejoint le très élégant cercle de maisons réunies en janvier pour le Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH). La maison présente en avant-première une version sportive du modèle Arceau, avec un chronographe et une boîte en titane.

Lancé en 1978, ce modèle fait référence au monde de l’équitation, avec des cornes dont la forme est directement inspirée de celle des étriers. Faut-il le rappeler, la maison a développé à la fois son savoir-faire et son style de l’univers équestre et aime à rappeler que le cheval est son premier client. C’est ainsi que l’on retrouve en fil rouge, tant en maroquinerie que sur les somptueux tableaux des carrés de soie de la maison, cet imaginaire équestre sans cesse retravaillé et ré-inventé à l’infini. Et l’horlogerie n’échappe pas à cette fantaisie poétique que la maison cultive mieux que tout autre… même quand il s’agit d’instiller à l’un de ses classiques une touche de sportivité qui évoque davantage les chevaux mécaniques que ceux des manèges.

Cette nouvelle Arceau est équipée d’une fonction chronographe. Mais si l’on retrouve certains des codes récurrents sur ce type de montres, comme la boîte en titane, le cadran noir et les détails relevés d’une pointe de ce rouge qui rappelle immanquablement les sports mécaniques, Hermès ne suit que ses propres codes, quand il s’agit d’esthétique. Point d’échelle tachymétrique ici, c’est le vent de la vitesse qui est suggéré, qui souffle impitoyablement sur les chiffres qui ploient comme des roseaux. Les poussoirs du chronographe, arrondis ne sont ni contemporains, ni vintage : ils sont Hermès.

Les bracelets, l’un en veau Barénia naturel (il se patinera avec le temps), l’autre en Barénia noir embossé, rappellent que le premier des métiers d’Hermès est la sellerie. Le travail du bracelet noir est particulièrement séduisant, sportif et raffiné à la fois.

GARMIN LANCE UNE NOUVELLE MONTRE MÉLANGEANT SPORT ET MUSIQUE

Après l’annonce de son bracelet Vivofit 4, Garmin annonce en cette semaine de CES une nouvelle montre connectée qui mélange analyse de vos pratiques sportives, musique et paiement sans contact : la Forerunner 645 Music.

Certes la dénomination de cette montre connectée est un peu lourde. En revanche, elle a le mérite de nous proposer pas mal de fonctionnalités qui répondront avant aux besoins des amateurs de sports qui souhaitent suivre et analyser leurs performances.

Commençons par le design. Cette Forerunner 645 Music est la première de la gamme à proposer une lunette en acier inoxydable. Cela permet de combiner une durée de vie supérieure au produit, notamment avec les inévitables chocs du quotidien, et un rendu qualitatif à l’œil. Autre particularité pour son écran, rond, qui embarque la technologie Chroma Display de Garmin qui lui permet de rester allumé en permanence.

La première d’entre elles, et c’est tout l’intérêt de l’objet, concerne la pratique sportive. Le boitier est doté de la technologie Garmin Elevate. Elle permet de suivre en permanence votre rythme cardiaque, 24/24h, 7 jours sur 7. Ce n’est pas tout. Loin de là. La Forerunner 645 Music est compatible avec les systèmes satellitaires GPS et GLONASS. Les amateurs de course à pied apprécieront de retrouver le Running Dynamics qui propose une analyse de votre foulée (qualité, longueur et cadence) mais aussi le temps de contact avec le sol ou encore l’équilibre jambe droite - jambe gauche. Mais la montre ne s’arrête pas là dans l’analyse de votre pratique sportive. Une quinzaine d’autres sports sont au rendez-vous comme la natation pour laquelle vous pourrez calculer le nombre de longueurs effectuées, etc.

Deux autres fonctionnalités intéresseront sans doute les utilisateurs. La première concerne les 4 Go de stockage que vous pourrez dédier à la musique en appairant des écouteurs bluetooth à la montre. Soit 500 morceaux environ pour rythmer vos séances. Sachez également que les abonnés au service de musique en streaming Deezer Premium+ pourront accéder à leurs morceaux téléchargés et donc accessibles hors connexion depuis la montre, dans la limite des 4 Go de stockage naturellement. Un service accessible depuis le magasin d’applications Garmin Connect IQ à l’intérieur duquel vous pourrez aussi télécharger des cadrans et des widgets.

Une autre nouveauté est à chercher du côté du paiement sans contact avec l’introduction de la norme Garmin : le Pay Ready. L’idée n’est pas nouvelle : payer vos achats avec votre montre. À condition que les terminaux de paiement soient compatibles et que les banques participent ce qui n’est pas forcément gagné en France. Garmin communique sur une autonomie maximale de sept jours pour sa nouvelle montre connectée en mode montre. Elle peut atteindre les 5 heures en mode GPS avec cardio poignet et le lecteur de musique.

La montre de Garmin est déjà disponible en deux coloris - noir ou cerise - au prix de 449,99 euros. Un modèle sans la fonction musique, la Forerunner 645 est disponible au prix de 399,99 euros en noir et en beige.

SIHH 2018 : Polaris, la nouvelle collection chic et sportive de Jaeger-LeCoultre

C’est la grande nouveauté de l’année chez Jaeger-LeCoultre, qui innove dans la continuité avec la ligne Polaris, inspirée d’un modèle rare de la fin des années 60. Baptisée Polaris, en hommage aux grandes aventures humaines de l’époque, elle a pour vocation à conforter les positions de Jaeger-LeCoultre sur le créneau des montres chics et sportives.

En 1968 Jaeger-LeCoultre lançait une édition rare de la Memovox, la Memovox Polaris. Produite entre 1965 et 1970, seuls 1714 exemplaires de cette montre ont été fabriqués pendant cette période, et elle est très recherchée par les collectionneurs. Son nom, « Polaris » suggérait l’exploration et le voyage, alors que l’homme s’apprêtait à marcher sur la Lune. Tout une époque, à laquelle Jeager-LeCoultre se réfère pour cette nouvelle collection Polaris, qui compte pour son lancement 5 modèles, qui partagent une esthétique à la fois chic et sportive, parfois légèrement vintage.

La vocation de cette collection est claire : sportive mais élégante, c’est une montre qui répond aux codes de la haute horlogerie tout en se révélant facile à vivre au quotidien, une exigence très contemporaine.

De la Memovox Polaris originale, cette nouvelle Jaeger-LeCoultre Polaris tient son apparence robuste, mâtinée de cette élégance inhérente au savoir-faire de la maison en matière de haute horlogerie. En référence à la Memovox Polaris, son cadran présente une architecture concentrique et chaque cercle fait l’objet d’une finition différente. Soleillé eu centre, il est grainé sur le pourtour, tandis que la lunette tournante présente un traitement opalin. Le cadran offre une alternance de grands chiffres arabes et d’index, avec de grandes aiguilles, tous largement pourvus de Super-LuniNova pour une lisibilité optimale.

Sa boîte ronde de 41, 42 ou 44 mm selon les versions, alterne les finitions brossées et satinées, avec de grandes couronnes, autre référence aux années 60. La montre est proposée avec un nouveau bracelet acier, que l’on peut changer pour un bracelet cuir, classique ou vieilli (ces bracelets sont pourvus d’une nouvelle boucle déployante, assortie au boîtier). Crédit photo Jaeger-LeCoultre Polaris Automatique et Jaeger-LeCoultre Polaris Chronographe Automatique - Jaeger-LeCoultre

Cette collection se compose d’ores et déjà de 5 modèles : une version trois aiguilles avec lunettes intérieure tournante, une version trois aiguilles date d’inspiration vintage (toujours avec sa couronne intérieure tournante), un chronographe (dont une version en or rose) et un chronographe worldtime, et enfin une édition limitée, la Jaeger-LeCoultre Memovox (en hommage au modèle d’origine et dotée de la fonction réveil Memovox).

Tous les modèles sont pourvus de calibres manufacture. A partir de 6 700 euros.

LES CRÉATURES D’ULYSSE NARDIN

Ulysse Nardin commence l’année en beauté avec une présentation très originale pour cette édition 2018 du Salon de la Haute Horlogerie. Placé sous le signe de l’art contemporain, avec une sélection d’œuvres de Damien Hirst, l’horloger annonce la couleur et l’année sera celle des « beautiful freaks » et des créations audacieuses. La Freak Vision, nouvelle venue dans la collection Freak, en est une.

La Freak Vision, « petite » nouvelle dans la collection Freak, en reprend les codes distinctifs, avec une lecture de l’heure pour le moins originale, puisque c’est le mouvement lui même qui tourne autour de son axe pour indiquer l’heure et la montre ne présente pas de couronne. Mais si cette la filiation est indéniable, l’esthétique de la Freak Vision s’avère radicalement différente. Plus moderne, elle joue sur le gris et le bleu et la boîte a été entièrement redessinée, avec notamment l’ajout de caoutchouc. Le pont du mouvement joue sur le registre des analogies avec la marine et son dessin évoque celui de la coque d’un bateau, sur la poupe duquel est arrimé un tourbillon carrousel volant post-moderne. Ulysse Nardin, qui fut parmi les premières maisons à utiliser le silicium au début des années 2000 y ajoute du nickel, pour composer un balancier encore plus léger, dont la précision est encore accrue par l’ajout de palettes en silicium.

Cette Freak Vision est la premières des montres automatiques de la collection. La maison a mis au point un nouveau système de remontage automatique baptisé « Grinder », qui optimise l’utilisation des mouvements du porteur de la montre, tout en réduisant les frottements et donc la déperdition d’énergie. Un dispositif encore renforcé par l’échappement Ulysse Anchor.

C’était l’effervescence sur le circuit du Mugello en cette fin d’année 2017. La Finali Mondiali attire comme chaque année les tifosi et les collectionneurs qui voient la vie en rouge pour cette manifestation qui clôt la saison des courses GT chez Ferrari. Et l’évènement avait en cette fin d'année une saveur toute particulière : c'était le le point d'orgue une année de festivités, en l’honneur du 70e anniversaire de la marque au cheval cabré. UpTime [S04E04] Découvrez la Hublot Techframe Ferrari ChronographeUpTime [S04E04] Découvrez la Hublot Techframe Ferrari Chronographe

Pour le public, comme pour les pilotes, c’est un rêve de gosse qui se réalise : toute l’histoire de Ferrari défile ce jour là dans les paddocks, avec 70 voitures pour 70 ans de course, plus une montre, la Hublot Techframe Tourbillon Chronographe.

Partenaire de Ferrari depuis 2012, l’horloger Hublot a engagé un véritable dialogue avec le constructeur, qui a abouti à la conception d’une montre inédite, dessinée par les équipes Ferrari. "L’histoire entre Ferrari et Hublot a démarré en 2012. L’idée était de communiquer avec les équipes Ferrari puis de créer un produit horloger assez unique. Nous n’avons pas créée de collection mais un modèle unique de montre. C’est un partenariat à 360° avec Ferrari qui nous a permis de connaitre le succès que l'on a aujourd’hui " précise Ricardo Guadalupe, CEO de Hublot.

Le dialogue est tellement fructueux entre ces deux maisons, qui partagent une même vision de l’exigence et de la technicité, que c’est Flavio Manzoni, le directeur de Ferrari qui propose à Hublot de dessiner une montre. " Pour les 70 ans de la marque, c’est Ferrari qui est venue vers nous et Flavio Manzoni nous a dit qu’il souhaitait réaliser une montre avec ses équipes. Quand je vois les voitures qu’ils arrivent à concevoir, je me suis dit tout de suite que ce serait bien d’avoir une inspiration venue d’une autre industrie, celle de l'automobile. C'est de là qu'est née la Hublot Techframe Tourbillon Chronographe, qui est le modèle anniversaire commémorant les 70 ans de la marque " nous explique Ricardo Guadalupe.

Le challenge est important pour Ferrari, qui se concentre exclusivement sur le design des bolides de la marque. L’enjeu pour l’équipe est de penser une montre de la même manière qu’elle aborde la conception d’une voiture de course. A une différence près. "Le défi, c'était de concevoir cette montre de manière différente. Les montres ont un lien fort avec le design des voitures. Si on parle en termes d'outils ou d'interface homme-machine le lien est évident même si l'approche est différente. En effet, les montres sont plus petites, plus techniques. Notre but, c'est de trouver une nouvelle interprétation de la montre de la même manière que nous concevons nos voitures, du design à l'esthétique " précise le designer de Ferrari, Flavio Manzoni.

Le studio de design Ferrari ne s’est pas contenté de tirer parti des analogies mécaniques entre la montre et la voiture. Pas question non plus de transposer les lignes de la voiture au boîtier de la montre. "Cette montre a la même taille que d'autres montres Hublot mais l'impression est tout à fait différente. Elle semble plus petite, plus légère, presque transparente. Nous voulions garder la complication, car c'est le personnage principal de la montre. Le boîtier la rend unique. C'est la combinaison entre l'esthétique du cadran fait d'éléments circulaires et l'esthétique du boîtier qui découle de nos châssis." précise Flavio Manzoni.

"C’est vraiment un design de carrosserie extérieure, de châssis qui donnent une esthétique nouvelle à la montre tout en ayant une identité Hublot. On est parti de notre « moteur », le chronographe tourbillon, et on a construit autour un châssis qui offre la possibilité d’explorer un nouveau design horloger, cela ouvre d’autres horizons." conclut Ricardo Guadalupe et qui ajoute : " Cette montre restera un modèle iconique dans l’histoire d’Hublot et dans l’histoire horlogère".

LA SANTOS DE CARTIER : UN LIFTING (TRÈS) RÉUSSI

Nous sommes au tout début du XXe siècle, l’Europe connaît un élan industriel sans précédent et l’homme part à la conquête du monde. Certains, visionnaires et aventureux, partent à la conquête du ciel. Alberto Santos-Dumont étaient de ces hommes modernes qui ont marqué bien plus que leur siècle. Son ami Louis Cartier lui a fait une montre-bracelet qui, comme lui, a marqué bien plus que son temps. Cartier donne à la Santos une nouvelle identité, plus contemporaine que jamais : c’est la grande nouveauté masculine de l’année.

Qui songerait à dire que la Tour Eiffel est démodée ? Cela ne viendrait certes à l’esprit de personne, et pour cause. Elle symbolise avant toute chose un élan formidable, la certitude que rien ou presque n’est impossible. Conçue par Louis Cartier en 1904 pour son ami l’aviateur Santos-Dumont, cette montre montée sur bracelet est une véritable innovation. On porte alors des montres de poche, et avec sa boîte carrée solide, la Santos est une pièce fonctionnelle et robuste. C’est cet impératif qui dicte pour une bonne part son esthétique, et la Sanros n’hésite pas à montrer ses vis….. tout comme la Tour Eiffel. Depuis la Santos a évolué sans se perdre. En 2018, Cartier lui offre un lifting très réussi et quelques innovations très astucieuses.

Cette nouvelle collection (à l’exception de la version squelette) est pourvue du mouvement mécanique à remontage automatique manufacture (1847 MC) lancé en 2015. La Santos est accessible à partir de 5000 euros (pour le moyen modèle) et 5500 euros (pour le grand modèle) pour la version acier.

Plus fine, avec des lignes légèrement plus tendues, la Santos conserve son boîtier carré aux angles arrondis, ainsi que les 8 vis de sa lunettes. Nouveauté notable, le bracelet est mieux intégré au boîtier (c’est très remarquable avec un bracelet acier) et l’ensemble gagne indéniablement en finesse et en légèreté. La finition poli-miroir de la lunette ajoute de jolis jeux de lumière qui ajoutent une note d’élégance supplémentaire aux lignes de la boîte.

Montre délibérément fonctionnelle en 1904, la Santos l’est plus encore en 2018, avec deux innovations qui ont pour vocation d’en faire la montre sportive et chic à porter en toute circonstance.

Ce nouveau système permet de remplacer instantanément le bracelet de la montre en actionnant un poussoir sous le bracelet. Un système réellement simple à utiliser (on a testé), qui permet d’alterner les bracelets cuir et acier livrés avec la montre.

Deuxième astuce extrêmement utile, ce système permet d’ajouter ou de retirer des maillons soi-même pour ajuster la taille de son bracelet. Chaque maillon est pourvu d’un microscopique poussoir que l’on actionne à l’aide d’un petit outil pour faire coulisser les maillons. Très commode quand on achète sa montre sur internet… ou que l’on prend (ou perd) du poids.

IWC HOMMAGE À PALLWEBER : UNE PIÈCE SUPERBE POUR LE 150E ANNIVERSAIRE DE LA MANUFACTURE

Dès l’entrée du stand IWC, une installation de rouages gigantesque laisse supposer que cette année n’est pas exactement comme toute les autres. De fait, la manufacture IWC fête le 150e anniversaire de la création de sa manufacture à Schafffausen avec une série de modèles anniversaire dans ses différentes collections (Portugieser, Portofino, Da Vinci, montres de pilote). Mais c’est sans conteste les 3 modèles de la montre Hommage à Pallweber qui ont fait battre tous les cœurs au rythme du tic-tac de leur mouvement.

Ce coup de cœur, on le doit à l’affichage digital de cette montre, qui doit son nom à l’horloger Joseph Pallweber, à qui l’on doit la mise au point de cette innovation sur des montres de poches chez IWC … en 1884. Une référence qui explique l’esthétique volontairement XIXe siècle de ces trois montres aux cadrans laqués.

Le succès remporté par ces pièces au Salon de la Haute Horlogerie 2018 (SIHH) serait une jolie consolation pour l’inventeur de cet ingénieux système qui renouvelait la lecture de l’heure. En effet, la commercialisation des montres dotées du système Pallweber devaitPour les amoureux transis de la marque, un fleuron de la haute horlogerie depuis 1755, Vacheron Constantin fait un pas remarqué en direction des « petits » budgets, avec la nouvelle collection Fiftysix. Inspirée comme son nom l’indique d’un modèle de 1956 (la 6073), la collection débute à 12 000 euros, avec un modèle trois aiguilles date en acier.

D’aucuns murmurent que cette nouvelle ligne va faire grincer les dents des collectionneurs, pour autant, ce n’est pas à eux qu’elle s’adresse comme le revendique clairement Vacheron Constantin, à l’occasion de la présentation de cette nouveauté lors de l’édition 2018 du Salon de la Haute Horlogerie. L’objectif est clair : la maison veut permettre aux amateurs de haute horlogerie moins fortunés de s’offrir « une Vacheron ». Avec un modèle à « petit » prix (12 000 euros pour le premier modèle en acier), tiré des archives de la marque (qui conserve tout depuis 263 ans), pourvu de tous les clins d’œil qu’il faut à la Croix de Malte, emblème de la marque (on la retrouve sur la couronne, la masse oscillante évidée), et même un glace type box pour le côté vintage, la mission semble remplie. L’une des particularités de cette collection, qui compte trois modèles automatiques (3 aiguilles date, date-jour, calendrier complet), est d’offrir pour chacun d’eux deux versions, une en acier, l’autre en or rose. A noter, et ce n’est pas tout à fait un détail, la version d’entrée de gamme n’est pas estampillée Poinçon de Genève.

Qu’on se le dise, c’est la tendance du sport-chic. Pour une raison simple : quand on veut une belle montre, que l’on rêve d’une jolie marque, que l’on ne pourra pas en acheter une autre avant longtemps, mieux vaut miser sur la polyvalence. Et donc une montre qui passera bien avec tout. Elégante mais pas formelle, sportive mais pas trop. Il fallait donc imaginer une autre proposition, plus accessible et plus urbaine que l’Overseas, une montre en collection depuis 1966 et relancée en 2016. La nouvelle collection Fiftysix se compose de trois modèles : une trois aiguilles date, une jour-date ainsi qu’on calendrier complet. Chacun des modèles est déliné en version acier et or, avec un prix d’entrée à 12 000 euros jusqu’à 36 800 euros pour le calendrier complet en boîtier or. A noter, le modèle d’entrée de gamme ne bénéficie pas du Poinçon de Genève.

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Une fois n’est pas coutume, la maison Van Cleef & Arpels dont on admire les créations poétiques en matière d’horlogerie féminine, nous livre une interprétation maison d’une montre masculine à double fuseau horaire, avec deux complications que nous affectionnons tout particulièrement, les heures sautantes et les minutes rétrogrades.

Van Cleef & Arpels a présenté une nouvelle montre masculine au SIHH 2018, la Midnight Heure d'Ici et d'Ailleurs. Une fois n’est pas coutume, la maison Van Cleef & Arpels dont on admire les créations poétiques en matière d’horlogerie féminine, nous livre une interprétation maison d’une montre masculine à double fuseau horaire, avec deux complications que...

Un guichet pour l’heure d’ici, l’autre pour l’heure d’ailleurs, entre les deux, un arc de cercle dédié à la lecture des minutes sur un cadran noir : rien de plus, tout est dit. Sauter d’un monde à l’autre, d’une vie à une autre en laissant errer son regard d’un guichet à l’autre, en prenant le temps de se laisser distraire par le mouvement furtif de l’aiguille des minutes, parvenue au terme de sa course. Une heure saute, la minute de revient sur ses pas pour recommencer sans fin cette marelle de 60 secondes… On ne tourne plus en rond, on saute, on folâtre et l’imagination s’envole loin. Très loin. La conception asymétrique du cadran, le rôle que joue le nom même de la montre dans la lecture de l’heure concourent à l’originalité de cette pièce masculine, qui intègre la collection permanente de la maison.

La nouvelle boîte de cette Midnight Heure d’Ici et Heure d’Ailleurs présente des cornes et une lunettes plus fines, qui mettent en valeur le sobre cadran noir au motif soleil, encerclé dans l’or rose.

Un vent de nouveauté souffle chez Jaeger-LeCoultre. Pour ses 185 ans, la grande maison donne un coup de fouet à sa créativité, avec l’arrivée d’une nouvelle équipe à la direction artistique. Jaeger-LeCoultre va chercher des idées nouvelles dans son histoire et démontre, avec la nouvelle collection Polaris que l’on peut faire du neuf avec une montre qui fête ses quarante ans.

UpTime [S04E05] SIHH 2018 : La nouvelle collection Polaris chez Jaeger-LeCoultreUpTime [S04E05] SIHH 2018 : La nouvelle collection Polaris chez Jaeger-LeCoultre Produite dans les deuxième moitié des années 60, la Memovox Polaris est une montre rare. Destinée à la plongée, elle représente l’esprit d’une époque où tout est possible. Marcher sur la Lune, battre des records, escalader les plus impressionnants sommets du monde... L'homme ne s'interdit rien, le monde lui appartient et sa montre est sa plus fidèle compagne.

La Polaris est un modèle de 1965, qui a été renouvelé en 1968 avec un nouveau cadran. C’est une montre qui a eu plusieurs visages. Le modèle de 1968 nous a captivé. » Pour Lionel Favre, Directeur du Design Produit de Jaeger-LeCoultre, cette montre portaient en elle des caractères stylistiques à même d’être réinterprétés d’une façon très contemporaine.

Produite à seulement 1714 exemplaires, la version Memovox de la Polaris est une pièce très recherchée par les collectionneurs, tant pour son design, sa fonction réveil, que sa rareté. La fonction Memovox prenait tout son sens sur la Polaris, une montre de plongée. « La fonction sonnerie Memovox rappelait aux plongeurs qu’il était temps de remonter à la surface » poursuit Lionel Favre. Une montre à porter au quotidien. Des fonctions utiles, simples d'utilisation.Credit Photo - Men's UP

Le visage de la nouvelle Polaris, une montre sportive mais élégante, a des airs de famille avec sa devancière. Et pourtant, si l’édition limitée Polaris Memovox fait directement référence à la génération précédente, qui fête cette année son quarantième anniversaire, la nouvelle branche de la famille cultive une personnalité bien à elle.

« La Polaris est la montre « sport-chic », l’outil de tous les jours » explique Lionel Favre. C’est pour cela que les complications que l’on trouve dans cette montre sont des complications utiles ». A la version automatique trois aiguilles, s’ajoutent une trois aiguilles date, un chronographe et une version GMT. La collection se veut simple et efficace. L’édition limitée Memovox offre cette version réveil, pratique pour matérialiser un rendez-vous. Le tout avec un confort et une simplicité d’utilisation qui en font une montre « à vivre ». « Le chronographe worldtime permet une lecture instantanée des heures du monde, le tout avec une esthétique et un design clair, facile en terme de lisibilité et enfin très intemporel »..

Avec un tarif destiné à attirer un nouveau public vers la haute horlogerie, la Polaris Automatic s’affiche à 6700 euros. Un tarif volontairement agressif pour une montre dont la personnalité, avec ses deux couronnes emblématiques, ne passe pas inaperçue.