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lundi, mars 12, 2018

SIHH 2018 : Girard-Perregaux Répétition Minutes Tri-Axial Tourbillon

C’est une pièce impressionnante que nous a présenté Girard-Perregaux à l’occasion du Salon International de la Haute Horlogerie. C’est l’une des rares pièces à répétition minutes de l’année et elle est couplée à une autre complication, un tourbillon sur trois axes, le tout architecturé avec beaucoup de modernité.

Voilà une pièce qui ne laisse pas indifférent. Si elle combine des complications que l’on peut classer parmi les belles complications du répertoire horloger (une répétition minutes et un tourbillon, qui présente la particularité de graviter sur trois axes), cette pièces squelettée affiche une modernité dans l’esthétique qui en fait un garde-temps temps contemporain. Une boîte en titane (métal retenu pour ses propriétés acoustiques), deux disques transparents, légèrement fumés pour l’indication des heures et des minutes composent un tableau à la fois complexe et dépouillé, structuré par une flèche à deux têtes traitée PVD noir, qui soutient les deux cadrans et rappelle les célèbres trois ponts d’or de l’Esmeralda, qui signent la personnalité de la maison depuis 1860.

Pourquoi un tourbillon sur 3 axes ? Cette construction spécifique permet d’améliorer la précision chronométrique de la montre. Chacun des 3 axes présente une vitesse de rotation différente : 2 minutes pour le premier, 1 minute pour le deuxième et 30 secondes pour le dernier, ce qui leur permet de compenser les écarts induits par les différentes position du poignet (et donc d’échapper aux effets de la gravité).

Les éditions du Salon de la Haute Horlogerie se suivent et ne se ressemblent pas, preuve que ce secteur évolue, avec pour objectif de s’adapter aux attentes des amateurs de belle horlogerie.

Et il apparaît que ce cercle élitiste ait vocation à s’élargir, comme l’indique la stratégie de communication du salon, plus ouverte vers le grand public, mais surtout celle de plusieurs grandes maisons, désireuses de se rendre plus accessibles, qui positionnent sur un marché un plein essor, la montre “sport-chic” polyvalente… de préférence un brin vintage et bien ancrée dans l’histoire des marques. De quoi pimenter notre quotidien, en y mettant un peu d’aventure et de personnalité.

La lancement de la ligne Polaris chez Jaeger-LeCoultre, le lifting de la Santos chez Cartier ou encore le lancement d’une nouvelle ligne « accessible » chez Vacheron-Constantin semblent confirmer cette tendance.

Avec des montres automatiques en acier, moins onéreuses, des systèmes de bracelets interchangeables sans outils, un design qui les rend faciles à porter en toutes circonstances, c’est un nouveau public qui peut toucher son rêve du doigt.

Chez Vacheron-Constantin, on a puisé l’adn de la Fiftysix dans les archives de la maison. Cette montre a pour ambition de séduire toute une nouvelle population d’amateurs, qui pourront s’offrir “une Vacheron” et tous les clins d’œil d’usage à la Croix de Malte à partir de 12 000 euros, un budget moins élevé que celui d’une pièce de la collection Overseas. « Le segment des montres sport et chic est en plein essor, confirme Christian Selmoni, Directeur Style & Patrimoine chez Vacheron Constantin. Quand on parle de montres sport, chic il y a une question pratique et quand on parle de complications, cela a du sens ».

Jaeger-LeCoultre fête son 185e anniversaire avec la nouvelle ligne Polaris. Cette collection très réussie, qui compte cinq modèles, reprend l’esprit d’une star de la fin des années 60, la Memovox Polaris, prisée par les collectionneurs. Un solide parrainage pour cette collection qui démarre à 6 700 euros. « La Polaris, c’est la montre sport chic, c'est un peu l’outil de tous les jours complète Lionel Favre, Directeur du Design Produit de Jaeger-LeCoultre. C’est pour cela que les complications que l’on trouve dans Polaris sont des complications utiles, à savoir le chronographe, la fonction Memovox et le Chronographe Worldtime, avec une lecture instantanée des heures du monde ».

Avec des lignes plus tendues, la Santos de Cartier, créée en 1904 pour l’aviateur Santos-Dumont fait peau neuve. La Santos fut l’une des premières montres bracelet du marché, et bien c’est encore sur ce point qu’elle innove, avec deux systèmes inédits. L’un permet de changer le bracelet en un seul geste, l’autre de retirer ou d’ajouter des maillons au bracelet soi-même. Un vrai argument, quand les montres de luxe s’achètent aussi sur internet...

La tendance sport chic, on connaît bien chez Audemars-Piguet. En 1972, la maison du Brassus lançait une montre de luxe en acier… au prix de l’or. Une pièce audacieuse dont le succès ne se dément pas et qui porte la rudesse de la Vallée de Joux aux plus extrêmes limites du raffinement. La maison ne cesse d’explorer à ce territoire dont elle a fait le terrain d’un jeu dont elle seule fixe les règles.

« Cette année, nous reprenons des moments clés de notre histoire horlogère » explique Olivier Audemars, membre du directoire d’Aurdemars-Piguet. « La Royal Oak a été la première des montres permettant d’associer robustesse et complexité. Nous continuons à exprimer cette tradition dans le domaine des mécanismes très compliqués avec un quantième perpétuel extrêmement plat ». Une prouesse technique, qui n’affecte en rien la robustesse de la montre.

En avance sur les évolutions du marché depuis trois ans - la maison avait misé avant tout le monde sur une offre horlogère accessible, Montblanc pousse le concept du sport chic un peu plus loin avec la 1858 Geosphere, une GMT originale que l’on peut porter sur une manchette en cuir vieilli. Une manière d’exprimer une personnalité corsetée dans le carcan du quotidien.

« Les univers dans lesquels on positionne nos lignes, comme la Geosphere 1858 avec l’exploration de la montagne, sont des univers qui font rêver. Il y a un côté émotionnel et ludique » explique Davide Cerrato, directeur de la Division Montres de Montblanc. « La Geosphere 1858 est une pièce très puissante avec un look vintage ». Cette montre à complication – elle indique les heures du monde sur ses deux hémisphères, en restant à la fois simple à utiliser et fidèle au positionnement prix de Montblanc. Une pièce donc Davide Cerrato semble satisfait (l’engouement marqué pour la montre en vitrine lui donne raison) : « c’est une montre avec un potentiel iconique d’un point de vue design. On pourrait penser que c’est une ré-interpétation alors qu’on l’a créée de A à Z ».

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Posted by BMW Montre at 3:47 PM
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