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UNE NOUVELLE MONTRE DE PLONGÉE SIGNÉE LIP

Depuis deux ans, l’horloger bisontin Lip a fait un retour remarqué sur le marché avec un cocktail bien dosé de rééditions de ses modèles emblématiques, lancés à l’apogée de la gloire de la marque et portés par des français qui ont marqué leur temps et bien plus encore. Le Général de Gaulle (pour le modèle éponyme), l’Himalaya (lancée après l’expédition de Maurice Herzog, les « premiers 8000 »), la Nautic-Ski (adoubées par la fine fleur des aventuriers de la mer, l’équipe du commandant Cousteau et Eric Tabarly)… Lip a capitalisé sur ses icônes pour redorer son blason et le succès est au rendez-vous. Il est désormais temps d’agrandir la famille, avec une toute première montre conçue par SMB, qui a repris la marque.

Largement inspirée du boîtier de la Charles de Gaulle, de forme légèrement oblongue (diamètre 39 mm), cette montre de plongée a « tout d’une grande », pour moins de 400 euros, moyennant quelques petites concessions dont seuls les puristes s’offusqueront. Le verre, qui laisse également apparaître le mouvement est un verre minéral (et non un verre saphir), le bracelet est en métal chromé, mais la Sous-Marinier dispose d’un boîtier en acier 316L poli, d’un mouvement automatique (Miyota) et d’une d’une lunette tournante unidirectionnelle. A noter, et ceci n’a rien d’un détail tant cela traduit la philosophie de Lip, les jours de la semaines sont indiqués en… français. C’est assez rare pour être souligné !

La manufacture Jaeger-LeCoultre, qui met régulièrement à l’honneur les métiers rares dans ses collections, édite une série limitée de la Reverso Tribute Duoface sur un bracelet en cuir cordovan, réalisé par Casa Fagliano, maison argentine de tradition spécialisée dans les souliers et les bottes de polo depuis 1892. Un joli clin d’œil aux origines la Reverso.

Que ne ferait-on pas pour l’amour du sport ? Si on peut déplorer les débordements des amateurs de ballon rond, on ne peut que remercier les aficionados du polo. Il nous aura donné une montre pour laquelle le terme « iconique », souvent employé à tort et à travers, s’avère tout à fait approprié. La Reverso, créée en 1931, est dotée d’un bracelet réversible qui met son cadran à l’abri des chocs lors des matches de polo âprement disputés par les officiers anglais aux Indes.

Ces mêmes officiers importèrent ce sport dès la fin du XIXe siècle en Argentine, qui voit fleurir les clubs. La frénésie polo se répand comme une traînée de poudre au pays des gauchos. Dès 1892, le Hurlingham Club est créé dans la province de Buenos Aires, en référence au club britannique. C’est également l’année de la fondation d’une véritable institution, spécialisée dans les bottes et les équipements en cuir dédiés à la pratique de ce sport : la Casa Fagliano.

Une association logique donc, que les collectionneurs apprécieront. Editée à 100 exemplaires numérotés, cette montre en or rose offre deux visages. Côté face, elle présente un cadran soleillé gris, une indication des heures et des minutes ainsi qu’un petite seconde, côté pile, le cadran à la finition clous de Paris, comporte deux cadrans opalins pour l’indication d’un deuxième fuseau horaire avec un indicateur jour/nuit.

Ce cuir est rare et coûteux, car il réalisé à partir d’une partie très restreinte de la croupe d’un cheval percheron et nécessite plusieurs mois de tannage et de teinture (un savoir-faire que peu de tanneries maîtrisent). C’est également un cuir d’un très bel aspect qui présente des qualités exceptionnelles, tout à fait appréciables pour des bottes de polo (et des beaux souliers de façon générale). Très résistant, il est complètement imperméable et s’avère indifférent aux rayures et autres griffures qu’on peut leur infliger au quotidien.

Cette édition limitée à 100 pièces numérotées sera disponibles exclusivement dans les boutiques de la marque.